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Les démangeaisons sont un symptôme classique de la dermatite atopique chez le chien.
Tout comme les humains, les chiens souffrent de plus en plus des allergies. Chez certains d’entre eux, celles-ci se manifestent sous la forme d’une réaction inflammatoire de la peau – la dermatite atopique. Découvrez dans l’article suivant les points essentiels à connaître sur cette maladie qui affecte la santé de votre chien.
Le principal symptôme de la dermatite atopique est la démangeaison, mais une rougeur cutanée (érythème) au niveau de la zone affectée est également fréquente. Ces symptômes peuvent apparaître toute l’année ou seulement de manière saisonnière.
Les réactions cutanées se manifestent le plus souvent sur le visage, les oreilles, les pattes, les aisselles et le bas cou. En outre, les chiens sujets à la dermatite atopique souffrent souvent d’otites chroniques (otitis externa).
De plus, la barrière cutanée des chiens malades est souvent affaiblie ; les bactéries et les champignons peuvent ainsi pénétrer plus facilement dans la peau et provoquer des affections secondaires. Si votre fidèle compagnon se lèche et se gratte les zones irritées, il ne fera qu’aggraver les démangeaisons et les risques d’infections.
Les signes suivants peuvent également apparaître au cours de l’évolution de la maladie :
Tous les chiens ne présentent pas l’ensemble de ces symptômes. Toutefois, soyez particulièrement attentifs au schéma caractéristique de la dermatite atopique.
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Le diagnostic de la dermatite atopique chez le chien repose sur un diagnostic d’exclusion. Tout d’abord, le vétérinaire pose des questions au propriétaire de l’animal. Il procède ensuite à l’examen général du chien, puis il passe à des analyses plus spécifiques.
Afin de déterminer la cause possible de cette affection cutanée, le vétérinaire échangera d’abord avec le propriétaire au sujet de la santé et de la vie de l’animal. Ainsi, l’apparition des symptômes à une certaine période de l’année ou des antécédents dans la famille peuvent déjà constituer des premiers indices.
La race et l’âge du chien sont également importants. En règle générale, l’atopie se manifeste pour la première fois entre six mois et trois ans. De plus, certaines races sont prédisposées à la dermatite atopique.
Le vétérinaire examine l’état général du chien, afin de repérer l’éventuel schéma caractéristique de la dermatite atopique.
Des examens microscopiques du pelage et de la zone irritée permettent d’exclure une infestation d’ectoparasites. En outre, le vétérinaire s’assure qu’il n’y a pas de mycoses ni d’infections bactériennes.
Une autre cause à exclure avant de poser le diagnostic de dermatite atopique est l’atopie induite par l’alimentation.
Pour ce faire, le chien suit un régime dont les aliments sont à base de protéines hydrolysés ou monoprotéiques (c’est-à-dire qu’ils ne contiennent qu’une seule source de protéines). Ce changement dans l’alimentation permettra d’éliminer d’éventuels allergènes et devra faire l’objet d’un suivi vétérinaire.
Une fois que toutes les causes possibles ont été exclues, le vétérinaire peut effectuer un test d’anticorps (sanguin ou intradermique), permettant de détecter les réactions des anticorps face à certains allergènes environnementaux.
Le test intradermique est le plus probant, et consiste en une injection d’allergènes dans la peau, permettant une réaction directe. Ce test n’est généralement effectué que par des dermatologues dans les grands cabinets ou cliniques vétérinaires.
Une analyse sanguine peut aussi être effectuée par des laboratoires spécialisés pour tester plusieurs allergènes. Toutefois, les résultats ne sont pas des preuves suffisantes, puisque les chiens possèdent naturellement des anticorps dans le sang. L’évaluation du vétérinaire est donc toujours faite en corrélation avec les symptômes.
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La dermatite atopique causée par des allergies environnementales nécessite un traitement individuel adapté à chaque chien et devant souvent être réévalué. Une étroite collaboration entre le vétérinaire et le propriétaire est essentielle.
En outre, le traitement repose sur plusieurs méthodes permettant non seulement d’apaiser l’allergie en soi, mais aussi les symptômes et les effets secondaires.
Malheureusement, il est impossible de faire disparaître définitivement une allergie. C’est pourquoi l’objectif principal du traitement de la dermatite atopique est d’améliorer la qualité de vie du chien et, par conséquent, celle du propriétaire.
Le traitement le plus simple et le plus efficace d’une allergie est toujours d’éviter la substance qui la déclenche (allergène). Toutefois, ce n’est pas toujours évident : une allergie alimentaire est plus facilement évitable qu’une allergie environnementale.
Si la dermatite atopique est due à une allergie alimentaire, alors le passage à une alimentation diététique adaptée, en concertation avec le vétérinaire, constitue la principale partie du traitement. Ce régime doit être suivi pendant huit à douze semaines. Des médicaments permettant de renforcer les bienfaits de ce régime peuvent être administrés.
Remarque : le choix d’une alimentation diététique adaptée peut renforcer les fonctions naturelles de votre chien. Sachez toutefois que les aliments diététiques ne peuvent ni guérir ni prévenir les maladies. En outre, vous devez toujours consulter le vétérinaire pour connaître le régime alimentaire approprié pour votre chien. Vous trouverez des aliments spécifiques dans la boutique en ligne de zooplus.
Si votre chien est allergique au pollen, renseignez-vous sur le calendrier pollinique et adaptez vos promenades en conséquence. S’il est sensible aux graminées, les promenades dans les hautes herbes et les prairies fraîchement tondues sont à proscrire au printemps.
Conseil : pour réduire l’exposition au pollen, rincez le pelage de votre fidèle compagnon ou essuyez-lui les pattes et la tête avec un linge humidifié.
Si votre chien est allergique aux acariens, achetez sa nourriture en sacs de petites quantités et stockez-les hermétiquement. Plus la nourriture est laissée à l’air libre, plus la contamination par des acariens de poussière est importante.
Des antiparasitaires administrés tout au long de l’année permettent de protéger votre chien des puces et des acariens.
Dans le cas des allergies environnementales, le seul traitement de la source est ce que l’on appelle l’immunothérapie spécifique aux allergènes. Elle est plus connue sous le nom d’hyposensibilisation ou de désensibilisation.
Un laboratoire spécialisé prépare une solution qui contient précisément les allergènes auxquels le chien est sensible.
Au cours de la phase initiale, des quantités et des concentrations de plus en plus importantes de la solution sont progressivement administrées au chien. Lors de la phase secondaire, le vétérinaire n’administre la solution au chien plus qu’une à deux fois par mois. Grâce à ce traitement, le système immunitaire se réhabitue lentement aux allergènes, permettant de réduire les vives réactions allergiques.
Cette phase secondaire doit être suivie pendant au moins deux à trois ans. Toutefois, un traitement à vie est recommandé afin d’éviter une récidive de l’allergie.
À retenir : l’immunothérapie vise à réduire la réaction aux allergènes environnementaux et non pas à guérir la dermatite atopique.
D’autres facteurs environnementaux peuvent influencer le succès et le déroulement de l’immunothérapie. Le stress, une infestation parasitaire ou un changement d’alimentation peuvent à nouveau aggraver les symptômes.
C’est pourquoi la dermatite atopique chez le chien nécessite une étroite collaboration entre le propriétaire de l’animal et le vétérinaire traitant.
L’un des principaux avantages de l’immunothérapie est qu’elle permet de réduire les effets secondaires qui apparaissent lors de la prise d’antihistaminiques. Mais ce traitement est coûteux et très long. Ce sont des facteurs à prendre en compte avant de prendre une décision.
Pour les chiens souffrant d’allergies tout au long de l’année, l’immunothérapie permet d’assurer une meilleure vie. Pour les chiens dont les allergies ne se manifestent que quelques mois, le traitement médicamenteux est généralement privilégié.
Environ 70% des chiens traités par immunothérapie voient leurs symptômes cliniques diminuer de plus de 50%. Seul une poignée de chiens ne présente plus aucun symptôme ou ne nécessite plus d’immunothérapie. Enfin, environ 20% des chiens ne voient aucune amélioration.
Ce traitement a pour but de soulager les démangeaisons ainsi que les inflammations de la peau. C’est pourquoi elle est appliquée seule ou en accompagnement d’une désensibilisation. Le vétérinaire choisit et adapte le ou les traitements au chien.
Les shampoings antibactériens ou les antibiotiques systémiques permettent de lutter contre les infections bactériennes.
Les mycoses cutanées sont traitées grâce à des solutions de lavage, de pommades ou, dans certains cas, d’un vaccin.
Différents médicaments sont utilisés comme traitement symptomatique contre les démangeaisons, comme la cortisone ou la ciclosporine. Vous pouvez aussi optez pour un traitement naturel tel que l’huile de coco, qui, appliqué directement sur les plaques, permet de les apaiser.
Les nouveaux médicaments à base d’anticorps monoclonaux ont moins d’effets secondaires. Ils fonctionnent ainsi : l’anticorps reconnaît et se lie à la protéine interleukine-31, qui joue un rôle important dans le déclenchement de la dermatite chez les chiens. En se fixant à l’interleukine-31 et en bloquant son action, il réduit les démangeaisons cutanées et l’inflammation. Ces médicaments existent sous forme de comprimés à administrer quotidiennement ou d’injections mensuelles (effectuées par le vétérinaire).
Les antihistaminiques n’ont malheureusement pas le même succès chez les chiens que chez les humains et ne sont que rarement administrés. En outre, les petites zones de peau affectées peuvent être traitées avec des sprays ou de pommades à base de cortisone.
Outre la suppression des symptômes, la fonction de défense de la peau doit aussi être renforcée. Il existe de nombreux produits sur le marché sous forme de shampoings ou de pipettes, qui permettent d’apaiser les démangeaisons et de renforcer la barrière cutanée.
De plus, les acides gras réduisent les réactions inflammatoires de la peau et les irritations associées à la dermatite atopique mais renforcent aussi la barrière cutanée. Ils sont appliqués directement sur la peau ou ajoutés à la nourriture.
Malheureusement, il n’est pas possible de guérir la dermatite atopique chez le chien, mais seulement d’en atténuer les symptômes. Il s’agit en effet d’une maladie chronique qui doit généralement être traitée et surveillée à vie. Toutefois, contrairement à d’autres maladies chroniques où l’euthanasie est envisageable, la dermatite atopique est une maladie bénigne. En effet, avec le traitement approprié, votre chien peut couler des jours heureux
La dermatite atopique est la deuxième maladie cutanée non infectieuse la plus fréquente chez le chien. Malgré cela, les causes floues de cette affection ne sont pas encore définitivement déterminées.
Il existe des prédispositions génétiques à la dermatite atopique. De plus, une barrière cutanée affaiblie facilite la pénétration des allergènes environnementaux dans l’organisme. Résultat : une inflammation locale de la peau et une réaction excessive du système immunitaire.
Certaines races et plus précisément certaines lignées d’élevage sont plus sujettes aux maladies de la peau causées par les allergies. Par exemple :
Le pollen des arbres et des graminées ainsi que les moisissures et les acariens sont les allergènes les plus susceptibles de déclencher une dermatite atopique chez le chien.
Si les symptômes n’apparaissent qu’au printemps ou en été, tout indique une sensibilité au pollen. En revanche, si l’allergie dure toute l’année, ce sont plutôt les acariens qui en sont la cause.
Une autre forme d’atopie est la dermatite induite par les aliments. Dans ce cas, les allergènes alimentaires déclenchent les symptômes.
Il n’est malheureusement pas toujours possible de déterminer la cause exacte de l’atopie, car il arrive souvent que les facteurs soient multiples. Combinés, ces derniers conduisent aux symptômes de l’atopie. Des facteurs non allergiques tels que d’autres maladies ou le stress jouent également un rôle.
On ne peut malheureusement pas vraiment prévenir la dermatite atopique. Il est toutefois possible de minimiser le risque.
Si le chien que vous avez choisi fait partie des races particulièrement sensibles aux allergènes, renseignez-vous sur les parents de votre chiot. Si la mère ou le père souffrent d’allergies, le risque que leur descendance en souffre aussi est élevé.
Si votre chien est déjà atteint de dermatite atopique, l’accompagnement vétérinaire est primordial. Des examens de contrôle fréquents permettront d’éviter une nouvelle flambée des symptômes ou du moins de les atténuer rapidement.
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